L'action trompe l'ennui ~ [PV Cholan & Katherine]

Moi Cholan Kôzuki était actuellement entrain de jouer de la lyre posé au dessus d'un arbre, un épicéa pour un exact, les épines me chatouillaient le dos et la nuque, ce n'était pas agréable, mais pas désagréable non plus. Les sons clairs et mélodieux s'échappant de l'instrument était en accord avec le vent qui soufflait dans les branches du sapin, j'étais au début monté ici pour avoir du calme, les bruit de la ville m’empêche véritablement de me concentré sur ma musique et la première chose que j'avais eu envi de faire ce matin était de jouer un peu. Bien sur je jouais continuellement, mais ici personne ne venait m'embêter à cause du tapage nocturne occasionné.

J'était bien sur au calme, mais tout cela était fort ennuyeux ... hum dit moi mon petit Cholan n'aurait tu pas comme par hasard un fort esprit de contradiction ? Il semblerais que si. Dans un long soupir dramatique je regardais en bas, des habitation dans le style appartement longeaient une route sur la droite et sur la gauche une immense plage s'étendait a perte de vu ... je m'étais toujours demander comme le vieux avait-t'il construit des plage en plein pôle nord, bah de toute façon avec l'argent qu'il a il aurai bien pu construire un parc pour enfant grand comme les Etats-Unis et le remplir de balle multicolore ... Oh tient quelqu'un que je connais, sur la route que dont j'avais parler précédemment, une jeune fille au cheveux clair et au vêtement noir assez sobre, Katherine, une femme que j'avais rencontré en ... et bien disons en lui rentrant dedans au sens propre du terme, j'allais enfin pouvoir m'amuser et mettre un peu d'action. Sautant de l'arbre je me retrouvais pied à terre quelque seconde après laissant échappé un grognement ... bordel sa fait mal de sauté d'un telle hauteur fulminais-je intérieurement, mais laissant apparaître un sourire de fierté.

Il ne me restait plus cas suivre Katherine pour voir où elle allait. Pourquoi me direz vous ? Tout simplement parce que j'aime me compliquer la vie et que sinon sa ne serais pas drôle. Restant à bonne distance je la suivit entre les passant jusqu'a ce qui semblait être une fête foraine. Oh intéressant ... ce personnage ce rend donc à une fête, un grand sourire moqueur éclaira mon visage quand me vint l'idée de comment l'aborder, payant mon billet d'entré, je m'approchais d'elle à petit pas, puis une fois à sa hauteur, je me penchais à son oreille et lui murmurera dans un acte suicidaire et un ton sarcastique.

-Oh quel joli dos vous avez la.

Jour #3 : Fête Foraine
Episode 1 « Links rechts gradeaus du kommst hier nicht mehr raus »

J'ai troqué l'humidité et l'obscurité qui dominent dans mes quartiers pour l'air frais et la douce chaleur effleurant ma peau, pensant qu'il suffit de m'exposer sous les rayons du soleil, pour retrouver cette sensation humaine d'apprécier ce genre de détails insignifiants que j'ai perdu il y a tant d'année. Et pourtant, je ne vois aucune différence. Ni l'agréable sensation des molécules d'O2 pénétrant mes poumons en ruine pour venir s'y nicher et propager leurs saines propriétés au plus profond de mon organisme, ni les rayons du soleil caressant malicieusement mon épiderme pour ressusciter chaque cellule mortes constituant ma peau de mes souvenirs. Je suis visiblement pourrie jusqu'à la moelle et rien ne pourra jamais changer ça.

Un large sentier parsemés de cailloux. C'est ce qui s'étant à perte de vue, pour le moment. Je marche sans itinéraire, a l'aventure. Je pensais que le simple fait de ne suivre aucun ordre et de faire ce qui me chante me donnerait une certaine satisfaction. Mais que dalle. Le vide. C'est peut-être à cause des cachets de ce matin ? J'avais pourtant diminué la dose en quête de sentiments humains, mais apparemment ces derniers me permettent juste d'éviter de commencer à trembler et à vomir en public ... en plus de bloquer cette fichue barrière psychique que je me suis dressée. Je suis vaccinée a présent, je reste une banale poupée de cire, jusqu'à passer dans l'au-delà. C'est pathétique.

C'est alors que j'entends du bruit à quelques mètres de là, mais je ne peux apercevoir de quoi il s'agit à travers les arbres touffus qui entravent ma vue. Je ferme les yeux, avant d'activer ma vision thermique. Pour une fois que ça m'était utile; une grille, des silhouettes squelettiques majoritairement hauts comme trois pommes : des gamins, enfin je crois. Les nains ne sont pas vraiment ma tasse de thé alors le simple fait de voir une réunion de ces petites bêtes me laisse aussi indifférente qu'un chat écrasé sur le bord d'une route. Des rires, beaucoup trop de rires et ce n'est seulement que lorsque je débouche de cette forêt que l'horrible réalité s'offre à moi et que je découvre avec horreur, la nausée aux lèvres, la laide réalité qui s'étale sous mes yeux.

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- Kathy ! Kathy ! Regarde la couleur mon cheval ! Tu crois que je pourrais en avoir un pareil ?

Elle éclate d'un rire cristallin, avant de tabasser le pauvre bout de plastique vert de coups de talons pour le faire avancer. Quelques chevaux derrière, je me suis agrippée sur le seul de libre; un hippocampe d'un marron écœurant ou plusieurs jeunes y ont collés leurs Chew Gum multicolores. Que ce que je ne peux pas faire pour elle ... Elle sourit une nouvelle fois, sourire auquel je réponds de toutes mes dents, avant que le manège se lance. J'admire ses cheveux aux vents, ses petites mains tenant le misérable bout de cuire qui lui fait office de rennes. Elle hurle en levant les bras avant de me faire un signe; elle est tellement mignonne. Je crois que je ne pourrais plus jamais voir un cheval sans penser à son sourire, et c'est tant mieux. Elle est tout pour moi et le simple fait d'oublier son visage pourrait me changer à tout jamais.

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Une grille en plastique bleue, un marchand de glace, des attractions par dizaine, des gosses qui grouillent de partout. Telle une fourmilière géante, une fête foraine s'étend sur des kilomètres en face de moi. J'utilise une force considérable pour tenir sur les jambes et attraper ma boite de médocs, qui repose gentiment dans ma poche en cas d'extrêmes urgences, pour en avaler quelques-uns. Pour une ballade santé, c'était raté, j'étais vraiment sans espoirs, mais bon, que ce que je m'en fous, ça change rien à ma vie.

Je paye mon ticket d'entrée, pour je ne sais quelle raison et pénètre les lieux les mains dans les poches. J'ai l'impression que ma simple présence est un pur affront envers l'innocence, comme rouler un joint avec un carton de Kinder. Je ne sais pas si c'est tous ces gosses autour, le récent flashback, ou bien les médocs, qui m'abrutit chaque jour les sens de plus en plus, vu les doses d'éléphants que je gobe en ce moment, mais le fait est que quelqu'un, s'approche beaucoup trop près de ma personne pour me murmurer à l'oreille :

-Oh quel joli dos vous avez la.

Je laisse mes réflexes prendre le relais. Mon bras attrape mon arme calée entre mon slim et mes reins, avant de le pointer sous le menton du schtroumpf qui se tient juste derrière moi, puis hausse un sourcil en baissant la sécurité.